Un Titanic géant abandonné en Chine : L’enquête qui révèle tout

Découvrez le destin stupéfiant d’une réplique grandeur nature du Titanic, abandonnée en pleine campagne chinoise. Ce projet faramineux à 130 millions de dollars devait révolutionner le tourisme, mais s’est transformé en l’une des plus spectaculaires attractions fantômes d’Asie. Plongez dans les coulisses de ce naufrage financier qui fascine autant qu’il interroge.

Résumé :

  • Un chantier titanesque lancé en 2014 par un milliardaire chinois
  • Une réplique exacte mesurant 269 mètres de long pour 50 000 tonnes
  • Un investissement de 130 millions de dollars parti en fumée
  • Un projet controversé qui n’a jamais vu le jour

L’histoire du Titanic continue de captiver les esprits, plus d’un siècle après son naufrage tragique. Mais à Suining, une ville chinoise située à 1500 kilomètres de la mer, cette fascination a pris une tournure pour le moins inattendue. En 2014, un milliardaire chinois s’est lancé dans un projet aussi ambitieux qu’improbable : construire une réplique grandeur nature du célèbre paquebot au cœur des terres.

Un projet pharaonique au cœur de la Chine

Le « Romandisea Titanic« , comme il fut baptisé, devait marquer les esprits par son gigantisme. Avec ses 269 mètres de long et son poids estimé à 50 000 tonnes, cette réplique parfaite promettait de faire revivre la splendeur du navire originel. En 2021, une centaine d’ouvriers s’activaient encore sur le chantier, utilisant des techniques de soudage modernes pour donner vie à ce géant d’acier.

Contrairement à son illustre ancêtre construit dans les chantiers navals de Belfast, cette version chinoise n’a jamais été destinée à prendre la mer. Ancrée dans une fosse au bord de la rivière Qijang, la structure devait servir d’attraction terrestre permanente. Les concepteurs avaient pourtant mis un point d’honneur à reproduire les moindres détails, jusqu’aux poignées de portes, pour garantir une authenticité maximale.

De l’ambition à l’abandon

L’expérience promise aux visiteurs se voulait totalement immersive. Le complexe devait fonctionner comme un véritable navire de croisière, avec pas moins de 900 membres d’équipage pour accueillir 2400 clients. Les futurs visiteurs auraient pu déambuler dans des salles de banquet somptueuses et des théâtres majestueux, bercés par le ronronnement d’une véritable machine à vapeur installée dans les entrailles du navire.

Le clou du spectacle devait être une simulation spectaculaire de la collision avec l’iceberg, programmée pendant le dîner final. Mais ce scénario catastrophe s’est finalement joué dans la réalité des finances. Après avoir englouti 130 millions de dollars, le projet s’est brutalement arrêté. Les entreprises impliquées se sont volatilisées des réseaux sociaux, laissant derrière elles un chantier figé dans le temps.

L’héritage d’un rêve inachevé

Aujourd’hui, la silhouette rouillée du navire se dresse comme un monument à l’ambition démesurée. Visible sur Google Maps, cette carcasse métallique intrigue les internautes du monde entier. Les raisons de cet échec sont multiples : des erreurs de construction aux difficultés financières, en passant par une vive controverse locale sur le coût exorbitant du projet.

La polémique a également pris une dimension éthique lorsque des familles de victimes du naufrage de 1912 se sont élevées contre l’idée même d’un parc d’attractions basé sur cette tragédie maritime. Ces voix ont contribué à ternir l’image du projet, déjà fragilisé par ses difficultés techniques et financières.

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