Charles Aznavour : Découvrez les secrets de sa vie en Suisse et l’incroyable évolution de ses demeures

Des chalets de montagne aux villas au bord du lac Léman, plongez dans l’histoire méconnue de l’exil doré de Charles Aznavour en Suisse. Un choix de vie qui cache bien plus qu’une simple histoire d’impôts. Découvrez comment le grand Charles a transformé son exil fiscal en véritable histoire d’amour avec la Confédération helvétique.

Résumé :

  • Charles Aznavour a choisi la Suisse comme terre d’accueil au début des années 1970 après une réflexion familiale approfondie
  • Son parcours résidentiel suisse raconte une véritable évolution, du chalet montagnard à la villa lacustre
  • Malgré son installation en Suisse, il est resté profondément attaché à la France, refusant la nationalité suisse
  • Sa dernière demeure suisse reflétait parfaitement sa double vie entre création artistique et quiétude helvétique

Au début des années 1970, Charles Aznavour prend une décision qui va marquer sa vie : quitter la France pour la Suisse. Si les raisons fiscales ont souvent été évoquées, c’est en réalité toute une famille qui a choisi ce pays pour son art de vivre, sa tranquillité et le maintien de la langue française. Un choix qui va se traduire par un parcours résidentiel évolutif, reflétant les différentes étapes de la vie de l’artiste en terre helvétique.

Le premier nid d’amour : le chalet d’Icogne

Lorsque Charles Aznavour pose ses valises en Suisse en 1972, c’est vers Icogne, près de Crans-sur-Sierre, qu’il jette son dévolu. Un choix qui n’est pas le fruit du hasard : son ami Gilbert Bécaud y réside déjà, créant ainsi une petite enclave artistique française dans ce coin de paradis montagnard. Le chanteur s’y installe avec son épouse Ulla et leurs deux enfants, Katia et Misha, dans un chalet traditionnel qui respire l’authenticité.

Cette première demeure suisse est à l’image de la vie qu’Aznavour souhaite offrir à sa famille : chaleureuse et conviviale. Le billard et la bibliothèque deviennent rapidement les points névralgiques de la vie familiale, tandis que la nature environnante offre un cadre idyllique à cette nouvelle vie. Pourtant, après cinq années de bonheur montagnard, une réalité pratique s’impose : l’éloignement de l’aéroport et l’absence d’autoroutes compliquent la vie d’un artiste international.

Le refuge parfait : quand Aznavour pose ses valises au bord du lac

Le départ d’Icogne marque le début d’une nouvelle phase dans la vie suisse d’Aznavour. Genève devient sa nouvelle terre d’accueil, offrant cette fois la praticité d’une ville internationale couplée à la qualité de vie helvétique. Mais c’est à Saint-Sulpice, près de son fils Nicolas, que l’artiste va finalement trouver son équilibre parfait.

Sa dernière demeure suisse, située au bord du lac Léman, témoigne de l’évolution de ses besoins et de sa vision de la vie. Le sous-sol, spécialement aménagé, devient son sanctuaire créatif. D’un côté, des ordinateurs dédiés à l’écriture, de l’autre, un espace de composition dominé par un synthétiseur. Cette configuration unique illustre parfaitement comment Aznavour a su adapter son environnement à ses besoins artistiques tout en profitant de la quiétude suisse.

 

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Comment Aznavour a gardé son âme française en Suisse

Si les « emmerdes » fiscales, comme il les appelait lui-même, ont initialement motivé son départ de France, Charles Aznavour n’a jamais renié ses racines. Son refus de prendre la nationalité suisse, malgré des décennies de résidence, en est la preuve la plus flagrante. « J’aime mon passeport français », affirmait-il avec conviction, rappelant que la France avait accueilli ses parents et leur avait donné la nationalité.

Cette dualité se reflétait dans son mode de vie : s’il appréciait la tranquillité suisse au point de créer le jeu de mots « Home Swiss Home », il gardait un pied dans le Midi de la France, où il passait également beaucoup de temps. Cette double vie témoigne d’un équilibre subtil entre ses obligations administratives, ses besoins artistiques et ses attaches sentimentales.

Le parcours suisse de Charles Aznavour illustre parfaitement l’art du compromis dont il était capable. Si la Suisse lui a offert un havre de paix propice à la création, c’est avec une élégance rare qu’il a su transformer une contrainte administrative en histoire d’amour avec un pays. Son « Home Swiss Home« , comme il aimait à le dire, n’a jamais effacé son attachement à la France, créant ainsi un équilibre parfait entre ses deux terres d’adoption. Une dualité qui, finalement, reflète bien la personnalité de cet artiste d’exception : capable de s’adapter tout en restant profondément fidèle à ses racines.

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