8 ingrédients cachés dans vos cosmétiques qui pourraient vous surprendre

Vous pensiez connaître vos produits de beauté sur le bout des doigts ? Détrompez-vous ! Derrière leurs packagings attrayants se cachent des ingrédients dont vous n’avez probablement jamais entendu parler. Plongez avec nous dans les secrets des étiquettes cosmétiques et découvrez ce qui se trouve réellement dans vos flacons préférés. Attention, certaines révélations pourraient bien vous surprendre !

Résumé :

  • Les étiquettes des cosmétiques sont soumises à une réglementation stricte
  • Certains ingrédients controversés sont toujours présents dans de nombreux produits
  • Apprendre à décoder les étiquettes vous permettra de faire des choix plus éclairés
  • Des alternatives plus naturelles existent pour la plupart des ingrédients problématiques

Avouons-le, les étiquettes des produits de beauté ressemblent souvent à un charabia incompréhensible. Pourtant, ces listes d’ingrédients aux noms barbares cachent des informations cruciales sur ce que nous appliquons quotidiennement sur notre peau. Dans un monde où la quête du naturel et du « clean beauty » est omniprésente, il devient essentiel de savoir décrypter ces étiquettes pour faire des choix éclairés.

Rassurez-vous, vous n’avez pas besoin d’être chimiste pour comprendre ce qui se cache dans vos cosmétiques. Grâce à quelques clés de lecture et un peu d’attention, vous deviendrez rapidement expert en la matière. Prêts à percer les secrets de vos produits préférés ? C’est parti pour une plongée fascinante dans l’univers des ingrédients cosmétiques !

Décoder les étiquettes des cosmétiques

Avant de nous pencher sur les ingrédients controversés, commençons par comprendre comment lire une étiquette de produit de beauté. Saviez-vous que les fabricants sont tenus de respecter des règles très strictes concernant l’étiquetage ? C’est une bonne nouvelle pour nous, consommateurs, car cela nous permet d’avoir accès à des informations précieuses.

Sur chaque produit cosmétique, vous devriez trouver :

  • La fonction du produit (crème hydratante, shampooing, etc.)
  • Les précautions d’emploi
  • Le poids ou le volume du produit
  • La durée de conservation après ouverture, symbolisée par un petit pot ouvert

Mais le plus intéressant se trouve dans la liste des ingrédients. Sachez que ceux-ci sont mentionnés par ordre décroissant de leur volume dans le produit. Ainsi, le premier ingrédient de la liste est celui présent en plus grande quantité. C’est pourquoi vous verrez souvent « Aqua » en tête de liste : la plupart des crèmes sont principalement composées d’eau !

Petit conseil de pro : les substances chimiques sont indiquées en anglais, tandis que les produits naturels sont en latin. Cette astuce vous permettra de repérer plus facilement les ingrédients naturels dans vos cosmétiques.

Pour vous y retrouver parmi tous ces noms compliqués, l’INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredients) est votre meilleur allié. Cette nomenclature internationale répertorie tous les ingrédients utilisés en cosmétique. Grâce à elle, vous pouvez facilement rechercher la fonction et les éventuelles contre-indications de chaque ingrédient.

Les ingrédients controversés à surveiller

Maintenant que vous savez comment lire une étiquette, passons aux choses sérieuses. Certains ingrédients couramment utilisés en cosmétique font l’objet de controverses. Sans céder à la panique, il est bon de les connaître pour faire des choix éclairés.

1. ‘Parabens’ sont des conservateurs chimiques utilisés depuis près d’un siècle dans les cosmétiques. Vous les reconnaîtrez facilement : leur nom se termine souvent par « paraben » (butylparaben, propylparaben, etc.) ou « zoate » (parahydroxybenzoate).

Bien que leur nocivité n’ait jamais été formellement prouvée, de nombreux experts recommandent d’éviter les parabens à chaîne longue par précaution. Si vous préférez jouer la carte de la prudence, optez pour des produits « sans parabens ».

2. ‘Silicones’ ces ingrédients sont très appréciés pour leur capacité à donner une sensation douce et soyeuse aux produits. Vous les repérerez grâce aux terminaisons en « -cone », « -one » ou « -xane ».

Le hic ? Certains silicones, notamment le Cyclotetrasiloxane (D4), sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens. D’ailleurs, le D4 est interdit depuis 2022 dans les cosmétiques en Europe. D’un point de vue environnemental, les silicones sont peu biodégradables, ce qui explique leur exclusion des produits bio.

3. ‘PEG et PPG’ les polyéthylènes glycols (PEG) et polypropylènes glycols (PPG) sont des ingrédients de synthèse issus de la pétrochimie. Ils permettent d’obtenir une grande variété de textures dans les cosmétiques.

Bien que leur toxicité pour la santé n’ait pas été démontrée, leur processus de fabrication est très polluant. Si vous êtes soucieux de l’environnement, vous préférerez peut-être les éviter.

4. ‘Paraffines et huiles minérales’ ces dérivés de la pétrochimie (paraffinum liquidum, mineral oil, petrolatum) sont utilisés pour leur pouvoir émollient et stabilisant. S’ils ne présentent pas de danger avéré pour la santé, ils forment un film occlusif sur la peau qui peut boucher les pores et favoriser l’apparition de comédons.

Si vous avez la peau grasse ou acnéique, mieux vaut les éviter. Les cosmétiques bio les remplacent généralement par des huiles végétales.

5. ‘Sulfates’, dont le fameux Sodium Lauryl Sulfate (SLS), sont des tensioactifs qui font mousser vos gels douche et shampooings. Efficaces pour nettoyer, ils peuvent cependant être irritants pour les peaux sensibles.

De plus en plus de marques proposent des formules sans sulfates, utilisant des tensioactifs plus doux.

6. ‘Phtalates’ la plupart des phtalates sont désormais interdits en Europe dans les cosmétiques. Seul le phtalate de diméthyle (DMP) reste autorisé. Si vous voulez l’éviter, cherchez « Dimethyl phthalate » ou « DMP » dans la liste des ingrédients.

7. ‘Sels d’aluminium’ on les trouve principalement dans les anti-transpirants, où ils sont très efficaces pour réduire la transpiration. Bien que le lien avec le cancer du sein n’ait jamais été prouvé, certaines personnes préfèrent les éviter par précaution.

Si c’est votre cas, optez pour des déodorants sans sels d’aluminium. Ils seront moins efficaces contre la transpiration, mais tout aussi performants contre les odeurs.

8.’ Formaldéhyde’ a longtemps été utilisé dans les vernis à ongles pour ses propriétés durcissantes. Classé comme cancérogène, son utilisation est désormais très encadrée en cosmétique.

Certains agents libérateurs de formaldéhyde sont encore autorisés comme conservateurs. Si la concentration en formaldéhyde dépasse 0,05% dans le produit fini, la mention « contient du formaldéhyde » doit figurer sur l’étiquette.

 

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